Les grands parents chiffonniers, les « peillaros » y ont fait bâtir une petite chaumière dans les années 1750, avec des ouvertures très réduites en raison de la loi sur les portes et fenêtres. Cette loi imposait les habitants sur la taille et le nombre des ouvertures.
A la fin du XVIIIe siècle, les parents ont construit une nouvelle maison dans laquelle Martin Nadaud a vu le jour en 1815, on l’appelle aujourd’hui « la maison natale ».
Martin Nadaud attaché à sa propriété de la Martinèche, qu’il a réussi à racheter par son travail acharné de maçon, y a fait construire une maison dans les années 1860. Il n’y viendra d’abord que très épisodiquement ; occupé par ses activités d’élu il séjourne à Paris. En 1889 se retirant de la vie politique, il vient passer une retraite paisible dans cette maison ; on l’appelle aujourd’hui « la maison du retour ».
La grange réaménagée en 2012 offre au rez de chaussée un espace accueil - boutique spacieux et convivial permet d’accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions.
Au premier étage, une grande salle d’activités permet d’organiser des conférences, diverses animations à destination du grand public et des scolaires. Des expositions thématiques sont proposées régulièrement tout au long de l’année.
Cette salle est également à disposition des groupes, sur réservation, qui souhaitent pique niquer sur place en cas de mauvais temps.
Le financement des ces travaux s’est élevé à 180 000 euros, il a été assuré par les produits de l’ensemble des opérations de mécénat, notamment grâce à l’initiative de la Fondation du Patrimoine du Limousin.
Une partie de ces bâtiments a été restaurée et abrite désormais l’ensemble du parcours muséographique de la Maison Martin Nadaud...
Illustration : Vue d’ensemble de la Martinèche après restauration
Alain Freytet, architecte DPLG
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